

Aged seven, with his father's rucksack a distant memory, he donned his first pair of walking boots. Before replacing them
with his faithful climbing shoes. "And I've been at it ever since," he says, smiling. "I wanted to climb and my parents wanted
me to study. It was difficult for them. Now I think they've understood that I took the right path." A path that he continues
to follow, create and imagine over the routes and summits he's explored: "If you're creative, it's possible to pull off some
fantastic ascents. There's nothing more satisfying than pushing your limits or climbing something that seems inaccessible."
The life of the youngest guide of his generation, at just 21, took a new turn three years ago. With the birth of his son,
his goalposts have changed. But his passion remains undimmed. "It's important to have solid foundations at home, to have
a point of reference if I fail at something. I know someone's waiting for me at home. I'm young but I've been watching
the careers of the great mountaineers for the last 10 years, and it makes you think. Sometimes it's bad luck but sometimes
they take too many risks. Before I was a father, I did too. Now I no longer dream of the craziest ascents of the century,
I'd rather be here to see my child grow up."
Reasonable without being resigned, Wohlleben continues to make his mark on mountains all over the planet. A visceral need
to explore the world and be at one with the sky wherever there are mountains. As a fair-haired fourteen-year-old, he took
on his first 4,000-meter peak. And was 17 when he reached the summit of the Eiger. Multi-talented, he enjoys climbing,
ice climbing and mixed climbing as much as ski touring and paragliding.
As long as he's in the mountains, all is well in his world. Every project is meticulously thought out. Michi is a perfectionist.
And so it is with his partners. Shield, our latest technical sunglasses model, is the result of his collaboration with the Jura
brand. Like a great win, he delighted in singing its praises on social media: "I put so much energy into this product – it's like
a love story." A passion for perfection that he's passing on to his son, just like his love of the mountains: "He has to learn
to respect and appreciate the energy of nature rather than the flicker of smartphones and video games."
The next-generation handover is well underway!
À 7 ans, il a quitté le sac à dos de son père depuis un moment pour enfiler ses propres chaussures de montagne. Avant
de les remplacer par de fidèles chaussons d’escalade. « Depuis, je n’ai jamais arrêté, s’amuse-t-il. Je voulais grimper, mes
parents voulaient que je fasse des études. C’était difficile pour eux. Aujourd’hui je crois qu’ils ont compris que j’ai pris le bon
chemin. » Un chemin qu’il continue de tracer, de créer, d’imaginer au fil des voies et des sommets explorés :
« Avec de la créativité c’est possible de réaliser de belles ascensions. Il n’y a rien de plus satisfaisant que de repousser
ses limites ou de grimper quelque chose qui semble inaccessible. »
La vie de celui qui fut l’un des plus jeunes guides de sa génération, à 21 ans seulement,
a pris un tournant il y a trois ans. Son fils a vu le jour, ses repères ont changé. Sa passion,
elle, est restée intacte. « C’est important d’avoir une base solide à la maison, pour savoir
où j’en suis quand j’échoue. Quelqu’un m’attend à la maison. Je suis jeune mais depuis
10 ans j’observe le parcours des grands alpinistes, ça fait réfléchir. Parfois c’est un
manque de chance mais parfois ils prennent trop de risques. Avant d’être père j’en
prenais aussi. Aujourd’hui je ne rêve plus des ascensions les plus folles du siècle,
je préfère voir mon enfant grandir. »
Raisonné sans être résigné, Wohlleben continue d’inscrire sa trace sur les montagnes
du monde entier. Un besoin viscéral de découvrir le monde, de tutoyer le ciel partout
où il y a des montagnes. Le jeune blond a 14 ans quand il s’attaque à son premier
4 000 mètres. 17 ans lorsqu’il arrive au sommet de l’Eiger. Touche-à-tout, il apprécie
autant l’escalade, le mixte, la cascade de glace que le ski de randonnée ou le parapente.
Tant qu’il est dans la montagne, tout va bien. Chaque projet est consciencieusement élaboré. Michi est un perfectionniste.
Avec ses partenaires aussi. La Shield, dernier modèle de lunettes techniques, est née de sa collaboration avec la marque
jurassienne. Telle une victoire, il se plaisait à en vanter les mérites sur les réseaux sociaux : « j’ai mis tellement d’énergie dans
ce produit que c’est comme une histoire d’amour. » Une passion pour la perfection qu’il transmet à son fils, tout comme son
amour de la montagne : « il doit apprendre à respecter et apprécier l’énergie de la nature plutôt que celles des smartphones
et des jeux vidéos». La relève semble bien assurée.
MICHI
WOHLLEBEN
30
© M. Attenberger