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ON MY MIND

SAM ANTHAMATTEN

LÉO SLEMETT

Une p'tite envie de Georgie

This is the story of a photo, two men and a mountain. Sam Anthamatten fell

under the spell of a picture of the north face of Mount Ushba (4,700 m).

For the next five years, the beauty of the Georgian summit wouldn't leave

him alone. He carefully studied the face and proposed an adventure to young

freeride world champion Léo Slemett. "We have the same vision of skiing,"

explains Anthamatten. The summit had never been skied. Léo: "Our aim was

to combine a freeride and high-mountain project to achieve a world first."

In terms of freeride, our two accomplices were treated to two "magical" weeks

in April. "This part of the Caucasus mountains is relatively undiscovered. It had

some of the best terrain we've ever skied in our careers, a feeling of Alaska,"

remembers Slemett. They returned in July and the two riders climbed the

summit but couldn't ski back down. Sam: "The conditions weren't skiable.

We have happy memories and are already planning a return trip in the spring."

For maximum enjoyment, a summit has to be earned. Mount Ushba will

continue to have a special place in the dreams of Sam and Léo for a while yet.

C’est l’histoire d’une photo, de deux hommes et d’une montagne. Sam

Anthamatten est tombé sous le charme d’un cliché représentant la face Nord du

Mont-Ushba (4700 m). La beauté esthétique du sommet Georgien lui trotte dans

la tête pendant cinq ans. Il étudie la face, se projette et propose au tout jeune

champion du monde de freeride, Léo Slemett, de faire partie de l’aventure.

« On a la même vision du ski », analyse Anthamatten. Le sommet n’a jamais

été skié. Léo : « notre objectif était de combiner un projet freeride et de haute

montagne pour réaliser cette première ». Côté freeride, les acolytes ont été

servis par deux semaines « magiques », en avril. « Cette partie de la chaîne du

Caucase est peu connue. C'était parmi les meilleurs terrains que nous avons skié

dans notre carrière, on voyait l'Alaska », se souvient Slemett. De retour en juillet,

les deux riders ont enfin gravi le sommet sans pouvoir le descendre skis aux

pieds. Sam : «les conditions n’étaient pas skiables. Nous gardons un bon souvenir

et planifions déjà un nouveau trip là-bas au printemps.» Avant de se savourer, un

sommet se mérite. Dans les rêves de Sam et Léo le Mont Ushba gardera encore

une place de choix pendant quelques temps.

GEORGIA

leoslemett.com anthamattens.ch

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© T. Repo